Le présent contenu a été transmis au CDPE35 afin de dénoncer l’organisation par les services académiques de sessions de formation continue d'enseignants sur les heures de cours qui, bien entendu, ne sont pas récupérées.
Par ailleurs, comme on me l'a signalé, chacun appréciera la différence de traitement des enseignants par leur employeur :
- en primaire, les formations sont généralement assurées en dehors des heures de cours
- au secondaire, on supprime des heures face aux élèves.
Je viens de constater que les services académiques organisent des cursus de formation pour les enseignants du collège A. Récipon de Orgères en particulier ce vendredi 18 décembre et à la rentrée les 4 et 14 janvier.
Je n'ai pas à juger ou prendre partie sur le contenu du cursus de formation continue proposé mais le mode opératoire adopté par les services académiques m'indigne car une fois de plus l'administration n'assure aucun remplacement ou récupération des horaires d'enseignement perdus.Du fait de la convocation de l'enseignant à cette formation, les cours sont en effet neutralisés et les élèves sont libérés. Si l'administration du collège a fait des efforts pour optimiser certains emplois du temps afin d'éviter que les élèves ne subissent des journées en mode gruyère, il y a de nombreuses heures de cours qui n'ont pas été (pour le 18/12) ou ne seront pas (pour janvier) assurées.
Depuis des années, les "optimisations d'effectifs" des services académiques ne permettent plus d'assurer les remplacements en cas d'absence d'enseignant que ce soit en primaire ou dans les collèges ou les lycées. Régulièrement nos enfants perdent de précieuses heures de cours et finalement on pourrait presque se féliciter lorsque l'administration daigne remplacer une enseignante qui part en congés maternité.
Il n'est pas tolérable alors que les absences fortuites ne sont pas déjà remplacées que les services académiques s'autorisent à organiser des absences généralisées sans proposer d'alternatives pour les cours non assurés.Sur la forme, je ne peux que soutenir le choix de certains enseignants qui ont privilégié leur mission première : la tenue des cours, à leur session de formation.
Bien cordialement,
L. Villemin